Publié le : 8/03/2022

L’étude de faisabilité, AFAL, initiée en 2021 avec DAHER s’est clôturée il y quelques jours, l’occasion de faire le bilan de ce projet.

 

Dans le contexte actuel, les technologies de drapage automatique s’adaptent mal aux pièces de taille réduite et nécessitent l’intervention d’opérateurs spécialisés. Si leurs compétences apparaissent incontournables sur des pièces de forme complexe, il est intéressant de réfléchir à l’automatisation pour des pièces plus simples.  De cette façon, nous pouvons imaginer un binôme homme/machine qui permet de tirer les meilleures qualités de chaque partie, c’est-à-dire la vitesse et répétabilité d’un robot ainsi que la dextérité et le jugé d’un(e) drapeur(e) expérimenté(e).

 

D’une durée de 12 mois, cette étude de faisabilité a permis d’identifier les verrous technologiques liés à l’automatisation du procédé de drapage, avec un focus sur les tâches de dépose et marouflage, et sur du tissu préimprégné.

 

Une approche itérative-incrémentale débouchant sur des premières solutions satisfaisantes

Avec une approche itérative-incrémentale et très expérimentale, les travaux ont porté sur le développement et l’évaluation d’outils de préhension et de marouflage, sur les différentes stratégies de commande robotique pour la réalisation de ces tâches et sur les possibles méthodes de simulation de marouflage, avec le développement d’un premier modèle.

 

 

Ces résultats, bien que concluants, doivent être poursuivis. Une suite est en cours de réflexion afin de lever les derniers verrous identifiés.