3 questions à François Edy, Ingénieur fabrication additive
François EDY, Ingénieur fabrication additive explique les avantages de l’impression 3D, les caractéristiques de l’imprimante 3D de l’IRT Jules Verne et les projets sur lesquels il travaille en ce moment.
Quels sont les avantages de la fabrication additive ?
Grâce à la fabrication additive on peut fabriquer des pièces complexes dans un délai très court sans avoir besoin de créer un outillage spécifique. Cette technologie a également l’avantage de n’utiliser que la quantité de matière nécessaire.
Quelles sont les caractéristiques de l’imprimante 3D métal de l’IRT Jules Verne ?
Il s’agit d’une imprimante SLM 280 HL qui fonctionne sur le principe de la fusion lit de poudre pour fabriquer des pièces dans la plupart des métaux soudables. Cette technologie permet d’atteindre une grande précision et de réaliser des pièces très complexes non réalisables par d’autres procédés. Cette imprimante peut fabriquer des pièces jusqu’à 280 mm de largeur et de longueur et 350 mm de hauteur. Elle est équipée de deux lasers, l’un de 400 W pour effectuer le contour des pièces et l’autre de 1 000 W qui permet de fusionner plus rapidement l’intérieur de la pièce puisqu’il fusionne deux couches en même temps. La productivité est plus importante et elle offre un plus grand potentiel de recherche.
Sur quels projets travaillez-vous actuellement ?
L’imprimante 3D métal de l’IRT Jules Verne est principalement utilisée pour le projet sur la fabrication additive en alliage de titane et d’aluminium qui a pour objectif de comparer les procédés CLAD et SLM. La technologie CLAD, une machine de fusion laser de poudre projetée, est mise en oeuvre à Centrale Nantes et la technologie SLM est opérée dans la nef de l’IRT Jules Verne à Technocampus Ocean. Le projet prévoit de reconcevoir et de fabriquer de véritables pièces issues des industriels partenaires du projet pour réaliser une base de données matériaux pour le titane et l’aluminium.