Portraits : l’IRT Jules Verne au féminin
8 mars 2022 : journée internationale des droits des femmes
L’IRT Jules Verne emploie aujourd’hui 38 femmes qui œuvrent pour la compétitivité de l’industrie française dans des fonctions diverses : recherche, gestion de projets, achats ou encore juridique… Cinq d’entre elles ont accepté de témoigner sur leur métier et sur des faits marquants qui jalonnent leur parcours et dont elles sont particulièrement fières.
Merci à Nihad Siddig, Virginie Le Quilliec, Murielle Manin, Cécile Charrier et Valérie Donal pour leur témoignage.
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« Les achats au service des projets »« Je suis acheteuse projets, actuellement en charge de l’aménagement du nouveau siège social de l’IRT Jules Verne. Après avoir aménagé 16 000 m2 pour 950 collaborateurs lors de ma précédente expérience professionnelle, je suis ravie de mettre mes compétences à disposition de l’IRT pour contribuer à ce beau projet d’entreprise.
Au-delà du prix des produits, j’ai à cœur de m’assurer que le mobilier qui sera installé sur le nouveau site permettra à chacun de travailler dans les meilleures conditions.
Mes choix sont orientés vers le bien-être des collaborateurs avec un objectif principal : donner envie de venir travailler, collaborer, partager et innover dans ces nouveaux locaux. Mon rôle au quotidien : être à l’écoute pour répondre aux besoins de chacun. »
Virginie LE QUILLIEC, Acheteuse projets |
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« J’encourage toutes les femmes à sortir de leur zone de confort et poursuivre leur rêve.»« Après cinq ans d’expérience comme ingénieur mécanique dans l’industrie pétrolière au Soudan, je suis venue en France en 2015 avec mon enfant en bas âge pour poursuivre mes études dans les composites.
Après un master en Matériaux Composites à l’Ecole Centrale de Nantes, j’ai poursuivi mes études par une thèse de doctorat, avant de rejoindre l’IRT Jules Verne comme ingénieur de recherche Post-doc. Je travaille aujourd’hui sur un projet innovant qui vise le développement et la conception de la première pale d’éolienne 100% recyclable. Je suis fière et motivée de mettre à profit mes connaissances et expériences précédentes dans cette nouvelle aventure. A côté, je suis également traductrice et mentor bénévole, je témoigne de mon métier pour aider les jeunes à construire leur projet professionnel. Un dernier mot : j’encourage toutes les femmes à sortir de leur zone de confort et poursuivre leur rêve ! »
Nihad SIDDIG, ingénieure de recherche post-doc |
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« Ce que j’aime dans mon métier : être cheffe d’orchestre,
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« Passionnée, j’aime voir aboutir des réalisations concrètes donnant sens à mon métier »« Après un début de carrière au sein du Centre de Recherche EADS de Suresnes, je me suis portée volontaire en 2005 pour mettre en place une plateforme de recherche à Nantes associant industriels et académiques, qui a donné naissance au Centre Technocampus Composites. Dans la continuité, j’ai participé en 2010 au montage de l’IRT Jules Verne, que j’ai ensuite rejoint en détachement en tant qu’adjointe au Directeur de l’Expertise et de la Recherche, après avoir intégré Airbus Saint-Nazaire. Désormais, je gère aussi le portefeuille d’activités de R&T Airbus vers l’IRT Jules Verne.
Travailler dans cet environnement est pour moi une vraie source de richesse, alliant développements technologiques et relations humaines.
Passionnée, opiniâtre, j’aime voir aboutir des réalisations concrètes donnant sens à mon métier : c’est pour cela que je compte œuvrer afin de voir se finaliser des transferts technologiques de l’IRT Jules Verne vers les usines Airbus Atlantic ! »
Valérie DONAL, directrice adjointe de l’Expertise et de la Recherche |
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« Au cœur des négociations de l’Accord de Consortium FORCE »« En tant que Responsable juridique de l’IRT Jules Verne, j’ai eu l’opportunité d’être au cœur des négociations de l’Accord de Consortium FORCE, dont l’objectif est la création d’une fibre de carbone économique. Ce projet à forts enjeux industriels et écologiques, doté d’un budget de 19,4 millions d’Euros, implique treize entités dont des acteurs majeurs dans les secteurs de l’énergie, la chimie, les matériaux, le transport et les articles de sport.
L’ingénierie contractuelle complexe mise en œuvre a permis de constituer de solides bases juridiques indispensables à la coopération des membres du Consortium aux fins d’industrialiser en Europe des matériaux biosourcés destinés à différents domaines stratégiques pour l’industrie française, tels que : réservoir hydrogène et pales éoliennes.
Challenge réussi : le cadre juridique a permis de préserver les intérêts des membres du Consortium FORCE, sans desservir les ambitions techniques du projet ! La phase d’industrialisation est déjà en cours de préparation avec un objectif de mise en production de la fibre FORCE en 2026-2027 ! »
Cécile CHARRIER, responsable juridique |
