Nantes, le 22 mars 2021 – D’un côté, une génération de jeunes en quête de sens dans leurs choix d’orientation et de parcours professionnel ; de l’autre, des employeurs dans l’industrie qui peinent à trouver les bons profils. Si l’industrie retrouve un attrait qu’elle ne connaissait plus, elle souffre encore parfois d’une image d’un autre temps. Elle doit continuer d’être renforcée en continu auprès des jeunes certes, mais également auprès des familles, des enseignants et encadrants.  En créant une passerelle entre ces deux mondes, les formations en alternance dévoilent tous leurs bienfaits : permettre à des jeunes d’y voir plus clair et à des entreprises de former leurs collaborateurs de demain.

 

Un pied à l’école, l’autre en entreprise. Quoi de mieux pour former des jeunes tout en leur « offrant » une première expérience professionnelle. La formule de l’alternance est souvent couronnée de succès. À des jeunes, elle permet d’apprendre dans la durée auprès de professionnels qui leur assurent un transfert de compétences concret. À des étudiants, la formule de l’apprentissage offre une insertion professionnelle en même temps qu’un revenu. À tout à chacun, cette voie, reconnue d’excellence par beaucoup, permet de décrocher un diplôme (du niveau CAP au titre d’ingénieur) absolument identique à celui décerné à l’issue de la voie classique.

 

 

Quel constat aujourd’hui pour l’alternance ?

 

Avec l’arrivée de la crise sanitaire en mars 2020, les recrutements ont largement été stoppés, et à plus forte raison, les recrutements des jeunes en recherche de contrats d’apprentissage. Cela a suscité de vives inquiétudes, notamment eu égard à la dynamique engagée en faveur de l’alternance ces dernières années. Ainsi, Etat, collectivités locales et industriels se sont retroussés les manches pour relancer la machine, avec la ferme conviction que notre pays aura besoin de jeunes formés aux métiers de l’industrie encore plus demain qu’aujourd’hui.

 

Ce sont, à l’échelle de la France, plus de 500 000 contrats signés en 2020. Un record historique jamais atteint ! Porté par la réforme de 2018 et le plan « 1 jeune, 1 solution » lancé en juillet dernier pour aider les jeunes dans la crise, l’apprentissage a connu une hausse de 40% en 2020 dans le secteur privé.

 

A Nantes, au cœur de ces évolutions, l’institut de recherche technologique Jules Verne s’associe à l’ensemble de la filière manufacturière locale composée des grands groupes historiques que sont Airbus, Daher, Naval Group ou Les Chantiers de l’Atlantique, ainsi qu’aux grandes écoles et établissements d’enseignement supérieur pour affirmer l’enjeu de la formation. Donner le goût de l’industrie aux jeunes et renforcer l’attractivité des métiers passent par le programme Alternance Manufacturing lancé il y a 6 ans.

 

Depuis ses débuts, l’IRT Jules Verne défend avec ferveur la formation et le transfert de compétences au sens large. Il ne fait aucun doute que les innovations technologiques en rupture n’auront de sens que si elles sont embrassées par la future génération, qu’ils soient opérateurs, techniciens ou ingénieurs.

 

 

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